Le Comité International de Bioéthique (CIB) de l’UNESCO, chargé de suivre les progrès et applications des recherches scientifiques, a été l’un des premiers à mettre en garde contre les dérives possibles de la technique du CRIPR-Cas9.
Dans son rapport (oct. 2015) le CIB explique le danger que représente la modification du génome humain, pouvant conduire à l’eugénisme, en se servant de la génétique pour créer un homme sur-mesure. Le génome humain fait partie du patrimoine de l’humanité et doit être protégé.
Le Comité International de Bioéthique de l’UNESCO demande donc un moratoire (interdiction) sur l’utilisation de la technique du CRISPR-Cas9 sur l’embryon et les gamètes humains.