Plusieurs programmes d’expérimentation autour de la technique CRISPR-Cas9 ont notamment été lancés en Chine.

Une équipe de scientifiques chinois a ainsi publié les résultats d’une étude menée sur 86 embryons humains pour tenter de modifier certains de leurs gènes afin de les rendre résistants au VIH. 15 des 86 embryons n’ont par survécu au traitement, et sur les 71 restants, seuls 4 ont eu leurs gènes déficients «corrigés», mais avec des coupures d’ADN et des mutations induites dans d’autres gènes non ciblés, entraînant des modifications génétiques à des endroits non contrôlés. C’est la deuxième fois qu’une intervention est réalisée sur le génome d’embryons humains, après la première mondiale réalisée il y a un an par une autre équipe chinoise.

Pour Alliance VITA, cette nouvelle étape est une alerte de plus. Cela rend d’autant plus urgent la nécessité d’un moratoire sur la lignée germinale humaine et la nécessité d’un débat sur l’éthique de la recherche.